Pelage de Fougère sortit de son antre en grommelant, quelle journée ! Ces idiots de chatons avaient encore été reniflé ses remèdes. Ils étaient tous étalés sur le sol, pour la plus part, fichus .
C'est un signe Pelage de Fougère ! Un signe !!!!!! La voix était devenu agressive sur la dernière phrase. Il sentait que si la voix avait eu le pouvoir de le tuer, alors elle l'aurait fait. Mais qu'ai-je fais ? gémit-il.
Tu n'a pas le pouvoir de m'éloigner de toi, tu ...Soudain, Pelage de Fougère se retourna. Où était la voix ? Normalement, elle ne le lâchait pas avant qu'il s'endorme... La surprise le cloua sur place: Crème de Noisette et son chaton , Petit Noyau avaient apparus. Il avait tout deux rejoins le clan des Étoiles il y a longtemps au cours d'une épidémie de mal vert. Les étoiles faisaient briller leur pelage et la sagesse illuminait leurs yeux. Malheureusement, sa mère et Crème de Noisette étaient amies  et elles étaient mortes en même temps. Un chat noir au yeux ambrés était à côté d'elle. Il était apparemment aussi surpris que le guérisseur. Étais-ce la voix ? Crème de Noisette fit face au chat noir:
- Laisse le tranquille ! Il va rejoindre le clan des Étoile, n'ai crainte Cœur de Lynx. Ce n'est pas comme ça que ta sombre forêt s’illuminera !
Une lueur hostile faisait étinceler ses yeux comme si ils se connaissaient.
Cœur de Lynx ?Tout le camp en parlait passé un moment, mais leur meneur avait fait cesser les rumeurs. Il avait tout de même confié que ses actes l'empêcherait de rejoindre le Clan des Étoiles. Le chat noir ne parut nullement impressionné et répondit :
- Que de belles paroles, comme toujours ! Tu n'a rien perdu de ta stupidité en revanche espèce de cervelle de souris !
Le chaton s'interposa :
- Tu es un idiot, tu avais un avenir Cœur de Lynx, mais la patience n'est pas ton truc !
Le matou grogna et disparu . Pelage de Fougère regarda dans la direction des chats étoilés, mais ils avaient disparus. Alors, Pelage de Fougère songea de tout son cœur :Merci !
Il décida de trier les remèdes. La plupart d'entre eux étaient sec et écrasés.
Merci les chatons !il sortit de la tanière et rentra dans Espoir Rêveur.
Je vais chercher des remèdes, les chatons ont tout écrasés. Il se dirigea alors vers la sortie. Soudain, la tristesse le prit : pourquoi ce n'était pas sa mère qui était venu le voir ? Elle ne l'aimait donc pas ? Ou plus ?
Dans un élan de tristesse il se mit à courir. de toute façon, il connaissait ou trouver les remèdes. Malheureusement, il ne se sentit pas franchir la frontière. De loin, il percevait les gargouillis d'une rivière. Il décida que c'était le bon endroit pour trouver de la menthe aquatique et fila la retrouver. En effet, l'odeur du remède était présent, mais un odeur plus forte l'emporta. Il se retourna alors et se rendit compte qu'il n'était plus dans sa forêt natale, mais sur celle d'un autre Clan. Vite ! Déguerpissons ! Malheureusement, une feuille craqua sous ses pattes et il s'immobilisa.
   

Le pauvre guérisseur eu a peine le temps de faire un pas qu'une patrouille ennemie surgit devant lui. Il sentit la peur monter. Qu'avait-il fait ?! Quel stupide guérisseur faisait-il ! Quand il allait revenir son chef allait lui donner, il en était certain une bonne leçon. Enfin, s'il revenait. Cette pensée lui glaça le sang. Tu es idiot Pelage de Fougère. Les guerriers ne tuent que pour de bonnes raisons. Il se tourna résigné vers la patrouille du Clan adverse. Elle était composée de trois guerriers. La plus imposante de ces guerrières était une femelle au pelage de couleur crème. Elle avait hérissé ses poils et était impressionnante. Une pensée traversa le guérisseur: et lui avait-il seulement hérissé ses pauvres poils un jour ? pas qu'il se souvienne en tout cas... Il se concentra sur les membres de la patrouille adverse. Deux autres rivaux l'encerclaient et il remarqua cette femelle, sûrement apprentie qui essayait tant bien que mal d'imiter ce qui devait être son mentor. Elle était faisait également peur avec son air hostile et ses crocs sortis. Enfin, la troisième guerrière était une chatte blanche, plutôt élégante ... La plus hostile de la patrouille gronda :

Je peux savoir ce que tu fais ici, intrus?

Un instant, Pelage de Fougère songea à se ratatiner, à subir, à endurer ... Les mots, autrefois durs de Cœur de Lynx lui revinrent en mémoire. Cette fois, ils sonnaient comme une promesse et pas comme un reproche : " Tu as des pattes petit écervelés. Sers t'en ! A moins que tu ne sois comme ta "pauvre" mère et que ce n'est pas de la puissance que tu as dans tes pattes mais du vide, ou alors juste de la graisse !! Quand à tes crocs, ils sont si blancs qu'on sait au premier regard que tu es un guérisseur ! Tu n'as jamais tué personne pas vrai ?? Moi .. si ..."
Alors, courageusement et sans nul doute bêtement, le guérisseur répondit:
Hein ? Il n'avait pas trouvé mieux là ? Il ajouta malheureusement :

Il hérissa sa fourrure et sortit les crocs. Il banda ses muscles et se jeta sur la chatte au pelage crème :
Il lui donna un coup de patte maladroit et tenta de la mordre, mais son adversaire esquiva et sa mâchoire se referma sur le vide. Il sentit l'instant d'après des pattes qui le soulevaient presque de terres et se débattit furieusement.
Soudain, alors que la douleur l'envahissait : le gargouillis de la rivière s’amplifia jusqu’à ce qu'il n'entende plus que ça. Pourtant, la rivière ne s'était pas rapprochée, et soudain le bruit cessa et le mal revint. Étrange, si c'est pour me dire que mon chef va mourir noyé, c'est pas le moment !!