Qui es-tu drôle de chat? [PV: Eclat]

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Qui es-tu, drôle de chat?

Pixie tourna autours de la porte vitrée en miaulant: " Aller, ouvrez-moi! S'il vous plaît ! "
La domestique s'installa devant la porte et regarda à travers la vitre, d'une mine triste. Avant, ils m'auraient laissé sortir. Déjà qu'ils sortent plus et qui s'occupent moins de moi, ils pourraient me laisser profiter de la liberté ! Pixie songea à Fleur, sa meilleure amie d'enfance. Depuis qu'ils avaient déménagés, tout avait changé. Pixie était dans un endroit inconnu et bizarre. La verdure se faisait rare, il y avait un peu plus de bruit et plus de bipèdes. Pixie vit un des enfants bipède (la fille) rester debout en faisant du bruit avec sa bouche. Pixie se leva et se frotta à ses jambes. " Ouvre-moi ! Je veux sortir ! "
La bipède lui caressa vite-fais le dos et partit en courant vers ses parents. Pixie la regarda s'éloigner, les yeux remplis de tristesse. Elle se remit devant la porte et s'endormit.

* * * * * *

Pixie ouvrit lentement les yeux. Pourquoi ses bipèdes ne s'occupaient plus autant d'elle comme avant ? Ne l'aimaient-ils plus ? Était-ce parce qu'elle était plus trop un chaton et avait six lunes et qu'ils s'étaient lassés d'elle ou parce qu'ils s'occupaient plus qu'avant ici, dans le village? Avant c'était plus la campagne et il y avait moins de chose à faire pour eux peut-être ? Pourtant, c'était là-bas qu'il y avais le plus de chose à faire pour Pixie. Dans la nature. Ses bipèdes étaient toujours gentils avec elle, mais avaient moins d'attention pour elle. La femelle soupira, lorsqu'une de ses maître s'approcha pour la caresser et lui parler. Enfin on s'occupait d'elle ! Pixie ronronna fort, exprès pour lui montrer que c'était devenu un besoin pour elle et que de ne plus le faire la chagrinait.
Comme si son maître comprit ce que faisait la jeune femelle devant la porte, il lui ouvrit. Pixie fit un bonds et était complètement réveiller. Sortir! Sortir!! Elle avait enfin le droit!! Elle se frotta vite fais à ses jambes pour le remercier et galopa aussi vite que possible en dehors de la maison, de peur qu'il referme la porte.
Pourtant elle était toujours déçu de sentir une route pavée à la place d'une herbe douce, qui te chatouille les coussinets. Elle s'était quand même habituée, c'était déjà ça. Pixie avança et entendit sa grosse voisine. C'était un persan toujours affalée sur la muraille, qui se moquait d'elle. " Tiens tiens, salut Pixie ? Tu as bien dormis cette nuit ? " demanda-t-elle avec ironie dans sa voix. Pourquoi parlait-elle pour ne rien dire ?!
Encore une fois, elle avait dit cette phrase sans regarder la nouvelle venue. Quel manque de respect ! Elle allait le lui apprendre ! " Tu pourrais me regarder quand tu m'adresse la parole et si tu n'en a pas envie alors je te demanderais de te taire ! " cracha Pixie.
La queue de sa voisine trésaillit de surprise, mais elle ne tourna toujours pas la tête. S'en était trop ! Pixie sauta sur la muraille et se positionna devant la flemmarde, les griffes sorties, son pelage gonflé qui avait doublé de volume et les crocs à découvert.
Elle avait l'air beaucoup plus impressionnante de cette façon. Sa voisine se leva précipitamment et recula d'un pas en fronçant les sourcils. Était-ce la première fois qu'elle la voyait ? Dans ce cas elle se souviendra longtemps de ce moment.
" Bien. Je vois que tu as enfin comprit à qui tu as affaire. Car je peux te dire une chose: dans un combat, j'ai plus de chance que toi. Je suis agile et jeune. Je serais capable de te faire passer l'envie de rester dans les parages si je voulais ! "
Pixie sauta à nouveau sur le sol après son petit discours et s'éloigna.
" Vipère ! " cracha la voisine furieuse. Pixie sourit, contente de l'avoir remise à sa place et cracha à son tour. Pourquoi tout le monde était si antipathique ici ? Ou était-ce parce qu'elle était ronchonne et de mauvaise humeur que les autres l'attaquaient ?
Ce n'était pas sa faute si elle était malheureuse à Sunshine valley ! Elle donnerait nimporte quoi pour retourner dans son ancienne maison près d'une belle forêt, là où il y avait sa meilleure amie Fleur. Pixie remua ses oreilles pour penser à autre chose.

* * * * * *

Pixie remarqua que le paysage avait changé. Elle s'arrêta doucement, regarda en arrière et en avant. Derrière elle, il y avait Sunshine Valley et devant elle, une prairie. Enfin de la verdure ! Derrière la prairie, il y avait une forêt, mais c'était assez loin. La chatte domestique se demanda si c'était la même forêt qu'il y avait près de son ancienne maison. Si c'était le cas, elle avait peut-être une chance de retrouver son ancienne vie ! Pourtant elle avait trop peur de quitter sa maison. Si elle se perdait ? Pixie se trouvait à la frontière d'une grande prairie et du village. Une silhouette attira soudainement son attention. C'était une chatte tâchetée. Elle ne l'avait pas entendu, ni sentit s'approcher. Pixie fixa la femelle un bon moment et décida de prendre la parole, car la nouvelle venue la toisait du regard, sans dire un mot.
" Vous-êtes ? demanda la domestique d'un air méfiant.

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Eclat avait besoin de s'éloigner un peu de la tribu. Elle se sentait trop joyeuse pour avoir l'air normal, et surtout pour avoir l'attitude d'une seconde.
La seconde se dirigeait donc vers la sortie du camp avec un peu de discrétion, histoire qu'on ne propose pas de l'accompagner.
- Éclat, où vas-tu ?
Pas lui ! Le chat était l'un des rares qui aimait rappeler ses origines à la chatte tachetée et qui n'avait absolument pas digéré qu'elle devienne seconde. Son ton mielleux donnait envie à la chatte de lui arracher les moustaches à chaque fois qu'il lui parlait. Elle fit volte-face.
- Patrouiller, ça te pose un problème !?
- Voudrais-tu que je t'accompagne ?
Plutôt être accompagnée par un blaireau !
- Pourquoi voudrais-tu m'accompagner ?
- Tu sais, la forêt peut être dangereuse pour une chatte seule ...
C'en fut trop pour Éclat qui se jeta sur le guerrier, le plaqua au sol, une patte sur la gorge et une autre l'oreille du matou.
- Insinuerais-tu que je ne peux pas me défendre !? feula-t-elle.
Il la regarda l'air de dire : "Évidemment, stupide chatte domestique !" Une idée traversa l'esprit de la chatte, qui ne lâcha pas prise pour autant.
- Pour avoir manqué de respect à ton second, tu nettoieras la tanière des inutiles et tu chasseras pour eux !
- Quoi !
- Voudrais-tu qu'on demande à Griffe de Sang ce qu'il pense du respect dû aux seconds ?
Elle le relâcha. Malgré qu'il n'aie aucun respect pour Éclat, le matou avait peur de Griffe de Sang. Il partit en grommelant vers la tanière sale.
La chatte tachetée, elle sortit du camp, la queue bien haute.

Elle marchait tranquillement dans la forêt quad elle aperçut un écureuil, qui lui fit penser à la maitrise que Carnage lui avait démontré lors de leur partie de chasse. Cela la déconcentra et elle le rata de quelques centimètres. Poursuivant son chemin, elle aperçut une tache grise entre les arbres. Elle ouvrit la gueule et reconnut l'odeur des Bipèdes. Une domestique !
Elle s’approcha sans bruit de la petite chatte. La toisant du regard, elle se dit qu'il y avait suffisamment d'inutiles pour la laisser vivre. Elles se regardèrent avant que la grise ne prit la parole.
- Vous êtes ?
- Eclat, seconde de la tribu ... Elle se stoppa brusquement. L'autre ne connaissait sûrement pas l’existence des Clans, et encore moins celle de la tribu ...

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La femelle, qui avait un pelage qui ressemble au dessin sur le T-shirt de sa maîtresse (un léopard pense-t-elle...) la toisa du regard, d'un air malsain. Pixie repéra même du dégoût et une intention qui ne lui aurait pas du tout plut, dans le regard de la femelle. Les deux se regardèrent dans les yeux, au milieu de la petite prairie qui menait plus loin vers une forêt.
" Eclat, seconde de la tribu ... " miaula la chatte au bout d'un moment donné.
Pixie la regarda, comme si cette femelle venait de tomber du ciel. C'était qui elle? Eclat? Quel nom bizarre, qui ne lui inspira pas confiance... Seconde ? C'était quoi, une seconde ? La chose qui la perturba le plus était le mot "tribu".
" Seconde de la tribu ? Vous êtes seulement deux dans votre tribu ? D'ailleurs, c'est quoi exactement une tribu ? " La domestique remarqua que sa voix avait légèrement tremblée, mais elle garda sa fière allure.
Pixie l'envahit de questions à la fois. Cette femelle ne lui inspirait pas confiance... Elle serait partit depuis longtemps si elle n'avait pas eut assez de courage pour rester dans les parages. L'envie de savoir lui rongeait les os. Puis le quotidien habituel dans cette ville, qu'elle commençait à détester, la fit mourir d'ennuie. Au moins, ce jours-là il se passait quelque chose de différent, qui brisait ce mur de l'ennui. Fleur... Que fais-tu désormais ? Je suis sûr que tu t'amuses avec tout les autres gentils voisins...
La domestique au pelage gris rayé mit la tête haute, pour ne pas se laisser impréssioner par cette femelle, qui prétendait s'appeler "Eclat". Le mot tribu lui donna des frissons dans le dos, mais elle le camoufla de justesse. Elle voulait savoir... Elle voulait comprendre.

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La domestique parût désemparéé. Pfff, stupide domestique. L'insulte n'avait pas l'intensité qu'elle aurait voulu lui donner. Elle ne pouvait pas avoir contre les domestiques des sentiments aussi fort que les autres hurleurs. Seule, comme c'était le cas maintenant, elle ne pourrait jamais capturer cette domestique, la ramener au camp et la sacrifier. Non qu'elle en soit physiquement incapable, mais le coeur lui manquerait.
- Seconde de la tribu ? Vous êtes seulement deux dans votre tribu ? D'ailleurs, c'est quoi exactement une tribu ?
La voix de la domestique trembla mais elle garda une posture fière. La seconde nota son courage, rare chez les domestiques.
- Non ne sommes pas deux dans la tribu ! Je suis l'une des aides du chef ... Et la tribu ... Nous sommes un groupe de chats, quoi !
Elle espérait que la domestique comprendrait. Eclat n'avait aucune envie de passer des heures avec elle. La chatte tachetée était sortie pour être seule, pas pour discuter avec cette domestique !

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" Non ne sommes pas deux dans la tribu ! Je suis l'une des aides du chef ... Et la tribu ... Nous sommes un groupe de chats, quoi ! " essaya d'expliquer l'aide du chef. Pour être franc, cela n'aida pas vraiment la domestique à comprendre ce qu'était une tribu. Même sa grosse et fénéante voisine saurait mieux expliquer. " Un groupe de chat? Qui vit où? Vous avez des maîtres? " demanda Pixie. Elle ne tremblait plus du tout, la peur s'était comme envolé. Eclat n'avait pas l'air de lui vouloir du mal pour l'instant. Par contre elle n'avait pas l'air très bavarde... Eclat avait l'air de s'impatienter. Pourtant la domestique n'avait pas l'intention de la laisser partir sans plusieurs réponses précises. C'était sa faute, elle n'avait qu'a pas éveiller la curiosité de la jeune femelle tigrée. D'ailleurs, ce nom était bizarre... Elle enchaîna immédiatement avec une autre question: " Pourquoi t'appelles-tu Eclat et qui t'as nommée comme cela? C'est un nom bizarre... Du coup tu n'es pas une domestique? Mais quel est la différence d'une tribu et des maîtres? "
Pixie la regarda avec beaucoup de concentration. Il fallait qu'elle lui sorte tous les vers du nez... Elle espérais que la femelle allait préciser cette fois-ci.

[Tu peux toujours raconter les horreurs de la tribu pour faire peur à Pixie Wink

]

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[je sais, mais mon idée à évolué en fait : elle va plus être --' dire que c'était moi avant ... je compatis. mais elle va peut-être finir par lui raconter =P]

La domestique ne sembla pas rassasiée par ses explications. Eclat se souvenait de ses propres débuts dans la tribu, quand elle en comprenait à peine l'organisation. Dire qu'elle avait du ressembler à ce chaton turbulent ! Ses oreilles la brûlaient de honte rien que d'y penser.
- Un groupe de chats ? Qui vit où ? Vous avez des maîtres ?
Des maîtres ? Berk ! La seconde allait lui expliquer le bonheur de la liberté, mais la petite chatte enchaina trop vite :
- Pourquoi t'appelles-tu Eclat et qui t'as nommée comme cela ? C'est un nom bizarre... Du coup tu n'es pas une domestique ? Mais quel est la différence d'une tribu et des maîtres ?
Cette femelle tigrée miaulait beaucoup trop au goût de la chatte tachetée, qui ne put malgré tout empêcher ses moustaches de remuer d'amusement. Cette domestique lui faisait penser à sa sœur, qui, Eclat en était sûre, aurait posé les mêmes questions.
La seconde se dit qu'elle aurait du la ramener au camp, la sacrifier, mais elle ne pouvait s'y résoudre. Elle aurait aussi pu raconter toutes les horreurs que faisait subir la tribu aux domestiques, mais elle n'en n'avait pas envie. Elle tenta de répondre aux questions le plus compréhensiblement possible et calmement, mais lui expliquer que la vie de domestique n'était pas une vie l'emporta un peu.
- Des maîtres !? Je ne comprend pas comment les autres domestiques peuvent accepter d'avoir des Bipèdes qui leur disent que faire, où aller ... Comment l'acceptes-tu ? Comment le supportes-tu ?

Invité

[ok, à la fin si tu es d'accord, quand Pixie se rapproche trop d'eclat ou si elle veut rejoindre la tribu et que tu ne veux pas ?]

" Des maîtres !? Je ne comprend pas comment les autres domestiques peuvent accepter d'avoir des Bipèdes qui leur disent que faire, où aller ... Comment l'acceptes-tu ? Comment le supportes-tu ? " s'emporta la tâchetée. Pixie recula d'un pas, très surprise par le comportement de la femelle. La domestique était troublée. Elle ne comprenait pas... Ses maîtres étaient tout pour elle. Sans eux, elle n'aurait pas une vie tranquille et en sécurité... C'était vrai, que ces temps-ci la femelle rayés en voulaient à ses maîtres d'avoir déménagé sans penser que la domestique serait triste de quitter son ancienne maison avec ses anciens amis... Elle n'avait pas eu un mot à dire. En plus ils ne comprenaient pas sa langue. Était-ce, ce que voulait lui dire Eclat ? Pixie hésita un moment. Ses maîtres l'avaient délaissé ces temps-ci... " Mais... Comment veux-tu vivre sans tes maîtres ? C'est eux qui te nourrissent, qui assurent ta sécurité... Qui te laissent vivre avec eux... C'est gentils. En plus il m'aiment et veulent mon bien-être... Enfin, je pense... Non ? "
Pixie devait faire pitié, elle était complètement perdue et chamboulée. " Mais comment tu vis, toi ? Sans tes maîtres ? Quel vie peut-on avoir sans eux ? Aucune, non ? "
Elle regarda Eclat d'un air suppliant. Elle était bien jeune, normal qu'elle ne connaissait pas beaucoup de la grandeur de la vie. Elle ne savait pas, qu'on pouvait devenir un solitaire, faire partie d'une tribu... Elle ne savait rien. Pixie avait besoin qu'on lui explique. Toute sa vision était détruite. Eclat les appelaient des bipèdes ? Pourquoi elle ressentait tant de dégoût en pensant à eux ? " Tu n'as donc jamais été avec un maître ? Tu n'as jamais été un chat domestique ? " demanda Pixie. Elle s'assit à nouveau, attendant les réponse de la tâcheté à toutes ses questions. Dire qu'elle était sur le point d'apprendre de nouvelles choses... Ça changeait de sa journée habituelle à Sunshine Valley.

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Tandis qu'Eclat tentait de se raisonner, se disant que pour une domestique, les Bipèdes étaient tout et que s'énerver ne valait rien, mais bon. La chatonne grise repris alors son flot de questions :
- Mais... Comment veux-tu vivre sans tes maîtres ? C'est eux qui te nourrissent, qui assurent ta sécurité... Qui te laissent vivre avec eux... C'est gentil. En plus il m'aiment et veulent mon bien-être... Enfin, je pense... Non ?
Si elle savait à quel point les maîtres gâchaient la vie des chats ...
- Mais comment tu vis, toi ? Sans tes maîtres ? Quel vie peut-on avoir sans eux ? Aucune, non ?
On peut faire tout ce qu'on veut sans eux ... La tachetée se prépara à répondre, mais la petite continua :
Tu n'as donc jamais été avec un maître ? Tu n'as jamais été un chat domestique ?
Le demi-sourire d'Eclat s'effaça immédiatement. La grise venait de mettre la griffe dans un point sensible : l'ancienne vie de la seconde.
- Si. J'ai été un domestique, comme toi, et ça m'a valu pas mal d'ennuis dans ma tribu. Je suis partie quand j'ai compris. J'ai compris que la nourriture sans goût ne valait rien par rapport au goût des souris. Que faire ce qu'on veut quand on veut est beaucoup mieux que de devoir s'égosiller pour se faire ouvrir la porte ...
Tout cela était sorti tout seul de la gueule d'Eclat, qui n'aurait jamais décidé de le dire à une domestique.

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