Cette odeur... L'odeur su sang, Fleur du Printemps l'aurait reconnu entre mille. Car la femelle l'avait souvent porté, en réalité. L'odeur était nauséabonde et elle envahissait partout l'espace. La guerrière s'approchait de plus en plus du précipice, et quand elle se penchait vers le bord, elle étouffais un cri de surprise. Un chat! Un chat, ici, n'ayant pas l'odeur d'un clan! Il partit en détallant et la jolie chatte n'eu pas le temps de le voir, mais en aurait mit sa patte au feu! Elle grogna un peu, comprenant que il devait s'agir de chat errant. La minette en avait déjà surpris un l'autre jour, au même endroit. Elle avait voulu en parler au chef, mais il y avait eu quelques malentendus avec ses deux filles. Maintenant, Fleurs du Printemps refusait de voir le meneur et au sens propre du terme, lui faisait la gueule. De même pour ces deux filles que la guerrière ne portait pas dans son coeur. En réfléchissant, la jeune guerrière se rendit compte que c'était sans doute ce même chat qu'elle avait vu qui portait l'odeur du sang. Elle grogna d'autant plus, son poil se hérissa autant que son échine et ses oreilles se plaquèrent contre sa tête. Des fouineurs? Comme la guerrière refusait de voir n'importe quel guerriers, il fallait qu'elle tire ça au clair. Mais seule. Doucement, avec précaution, la grande chatte s'approcha du précipice. Mais comment ces chats faisaient pour y accéder? Fleur du Printemps n'eu même pas le temps de se poser la question quand elle glissa sur la paroi humide. Elle poussa un cri perçant et dégringola le long de la pente. Heureusement, elle réussit à s'accrocher un peu plus bas et à se laisser tomber doucement sur le sol. Une épaisse couche de feuilles mortes amorties sa chute. Le corps endolori, le jolie chatte se redressa et lécha son pelage couvert de terre. Quand une horrible odeur l'a pris au nez. La grande guerrière huma l'air et aussitôt la forte odeur du sang la piqua les narines. Le précipice en était rempli! Soupçonneuse, la reine s'avança et découvrit sur le sol des empreintes. Celle du chat, sans aucuns doutes... Mais ou était-il allé? De plus, son odeur n'étais pas celle d'un des quatre clans... La femelle soupira et s'assit par terre, laissant le froid lui engourdir ses pattes. Elle ferma un instant les yeux, ne pensant plus à rien...